Après avoir parcouru 3'000 kilomètres avec le Bridgestone Potenza Sport de dimension 255/35 R20, j’ai de nouveau mesuré la sculpture. A l'avant la profondeur est de 5,5 mm et à l'arrière 5,0 mm, maintenant c'était environ 6,5 mm. A première vue, l'usure semble relativement prononcée et j’ai du mal à savoir si elle demeure constante par rapport à la profondeur de la sculpture. Certes, différents aspects jouent un rôle à cet égard, comme par ex. le type et le poids du véhicule et le style de conduite. D’ailleurs, j’avoue que j’affiche maintenant une conduite beaucoup plus sportive.
Il est vrai que le Bridgestone Potenza Sport m’a offert des possibilités jusqu’à présent inédites. La traversée des Alpes suisses me l'a prouvé, une fois de plus. Alors que ma copine se cramponnait sur le siège passager en fermant les yeux, mon sourire se faisait de plus en plus large. Je pouvais en effet vraiment me lâcher avec une conduite très sportive dans les nombres virages de la route du col: les imposantes forces de guidage latérales générées par le pneu assuraient une parfaite stabilité sur la chaussée. Et ce pour un véhicule d'un poids de près de 2,3 tonnes (passagers et bagages compris). C’est dans ces moments-là que l’on ressent des sentiments d’amour et de haine envers le pneu – en tous cas si l'on aime bien laisser un peu venir le survirage. Peu de pneus offrent ces qualités.
Ce qui me fascine à chaque fois est l'adhérence exceptionnelle sur chaussée mouillée. Jusqu'à présent, aucun flottement du pneu (aquaplanage) ne s'est produit. L’usure en dents de scie constitue un autre aspect très gênant de mes pneus actuels: non seulement c'est particulièrement laid, mais peu confortable et avec des bruits de roulement. Ici aussi, les pneus Bridgestone m'ont très agréablement surpris, car même après 3'000 kilomètres, ils sont irréprochables sur ce plan-là. Je dois avouer que jusqu’à présent, Potenza Sport m'a fait excellente impression et je me réjouis de continuer à le tester sur les prochains kilomètres.
